Attention !
« La jeunesse n’est qu’un mot » disait Pierre Bourdieu …
Vous avez déjà entendu parler des générations X, Y, Z ou A, B, C, D ?
Ces catégories de « générations » sont loin d’être aussi homogènes qu’on vous le laisse entendre.
Lettrage, étiquette ou convention …
Il serait hasardeux de catégoriser le comportement de toute une génération à partir de ces simples segmentations statistiques.
Cependant, certains chiffres méritent d’être analysés.
La tranche d’âge des 18-24 ans est celle qui a le moins apprécié la période de travail à distance, en s’estimant moins efficace qu’au bureau.
37% des télétravailleurs en général jugent le travail à distance moins efficace que le présentiel, mais ils sont 60% à le penser chez les 18-24 ans.
Selon une enquête menée par Odoxa, c’est également la tranche d’âge qui a la « moins bonne image » du télétravail.
Mais comment expliquer ces chiffres ?
Le bureau est un lieu de sociabilité et d’apprentissage. Lorsque l’on rentre dans la vie active, le nouveau quotidien avec les collègues permet aussi de s’intégrer et d’apprendre.
En tant que jeune actif, le travail à distance et « sans contact » a souvent été vécu dans des logements plus petits, donc moins confortables pour télétravailler.
Assistons-nous donc à un rejet du télétravail par les jeunes, ou simplement à une inadaptation du télétravail pour leur phase d’intégration ?
–> 82% des 18-24 ans ressentent d’ailleurs le besoin de retourner sur leur lieu de travail.
De plus, ces nouvelles générations ont également des attentes accrues vis à vis de la RSE de leur entreprise.
Dans une étude menée par Bearing Point et l’EDHEC NewGen Talent, 3 priorités ressortent majoritairement dans leurs réponses :
- Le fait de participer à une aventure collective.
- Pouvoir mobiliser des méthodes de travail innovantes, qui favorisent l’esprit d’équipe et la cohésion.
- Que leur entreprise mène des actions concrètes pour répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux de notre époque.
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